Mont: | Dial |
Hauteur: | 4,020 pieds (1,225m) |
Rang: | 41 |
Date: | 6 août 2013 |
James Burnside dans son livre "46 Adirondacks High Peaks" attribue à Dial l'avant-dernière place en ce qui a trait au point de vue. Les choses ont dû avoir changé depuis 1990 (date de parution du livre) car le coup d'oeil est magnifique. J'occupe une place de choix pour le spectacle du "Great Range" mettant en vedette les monts Gothics, Armstrong, Wolfjaw et compagnie. Le soleil brille, les oiseaux chantent, la représentation est tout simplement parfaite.
Lors de cette randonnée, j'ai grimpé quatre monts. En plus de Dial: Nippletop, Colvin et Blake. En me levant à 4h00 du matin, j'ai pu commencer dès 7h15. Près de 30 kilomètres de marche (et de course) en douze heures.
À noter: le parcours a été fait en solitaire (cela se voit sur les photos...). Pas nécessairement une situation idéale pour les Adirondacks. Ma partenaire habituelle, ma fille Valérie, avait d'autres obligations. J'espère que tu pourras venir la prochaine fois ma belle!
Avant d'atteindre le réseau de sentiers, on doit traverser le territoire du club de golf privé Ausable à Saint-Huberts. Il s'agit d'un charmant détour de quelques centaines de mètres. Tous les golfeurs et employés du club semblent très "hiker-friendly". On m'a salué sans exception.
La première fois qu'on accède au réseau de sentiers des Adirondacks par Saint-Huberts, on tourne inévitablement en rond. Néanmoins, une fois la déroute du randonneur urbain passée, on constate que le chemin est relativement bien indiqué.
Pas nécessairement évident sur la photo, mais le sentier menant à Dial (et ensuite à Nippletop) est un des plus moelleux des Adirondacks. Il est recouvert en grand partie d'une espèce de "tapis forestier" composé de feuilles mortes et d'épines de sapins. Contrairement aux autres sentiers, très peu de roches l'encombre et il n'y avait pas de boue ou presque.
En dépit d'une approche assez abrupte (on monte plus de 500 pieds lors du premier mille), l'accès à Dial est somme toute très agréable et assez facile.
En avant-plan: Dial. Un peu plus loin derrière, on peut apercevoir Nippletop. Cette photo a été prise de Bear Den (3,400 pieds).
Malgré la belle température, il y a très peu de marcheurs. Je passe un groupe de six jeunes hommes (j'apprendrai plus tard qu'ils viennent de Buffalo), mais nous semblons être les seuls à se diriger vers le sud en ce beau mardi matin.
Au moment d'atteindre le sommet, la matinée est encore jeune. La température est glorieuse. Du point le plus haut de Dial se dégage une vitalité contagieuse. Je me sens plein d'énergie.
Lors de ma planification, j'avais de sérieux doutes concernant ma capacité à compléter l'ascension de quatre montagnes en un jour (Dial/Nippletop seuls sont considérés une randonnée de niveau "difficile"). Mais à ce moment, au sommet de Dial, toutes mes inquiétudes s'évaporent. Comment pourrais-je ne pas réussir? Je suis le roi du monde! (Ah, l'ivresse des hauteurs...)
Nippletop vu de Dial. C'est ma prochaine étape. Allez hop cascade!!!
Quels avant-bras musclés se découpant sur le bleu du ciel saturé...!
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