Mont: | Big Slide |
Hauteur: | 4,240 pieds (1,292m) |
Rang: | 27 |
Date: | 27 mai 2013 |
Accompagné de: | Valérie Q-R |
Au sommet de Big Slide, on est aux premières loges pour apprécier la vue du "Great Range" (à partir de la gauche: Lower et Upper Wolfjaw, Armstrong, Gothics, Saddleback, Bassin; et plus loin Haystack et Marcy). La journée est magnifique et, en dépit de la neige omniprésente à partir de 2,500 pieds d'altitude, il ne fait pas vraiment froid.
On dit qu'une falaise de plus de 1,000 pieds termine le sommet de Big Slide (derrière nous sur la photo). Mais puisque le sol était couvert d'une épaisse couche de neige fondante et glissante, je n'ai pas osé m'approcher du bord pour vérifier...
Le départ a lieu par "The Garden" à Keene Valley. La dame préposée au stationnement nous avertit qu'il est tombé 5 pouces de neige la veille. Il n'est que 8h30 et la journée semble partie pour se réchauffer rapidement, donc je ne fais pas trop de cas de ce commentaire...
La pente est assez abrupte pour atteindre le premier des "Three Brothers", mais la vue en vaut la peine. Il fait chaud et le soleil brille. Cependant les choses vont se gâter un peu par la suite.
En l'espace de quelques centaines de mètres, on passe du printemps à l'hiver. Le sentier devient très difficile. À certains endroits, nous avons de la neige jusqu'aux cuisses. C'est à la fois très collant et très glissant, mais c'est aussi surtout très mouillé! Nos bottes sont pleines d'eau et, comme si ce n'était pas assez, des mottes de neige nous tombent sur la tête. Le trajet devient périlleux, pénible et inconfortable.
Une fois au sommet on essaie d'enlever l'eau de nos bottes et de faire sécher nos chaussettes. Les résultats sont mitigés. Heureusement la température est belle et il ne vente pas au sommet.
Pour la descente, nous empruntons le sentier "rouge" en direction du Johns Brook Lodge. Une fois sous les 3,000 pieds, la neige fait progressivement place à une boue tenace qui tour à tour exerce une succion sur nos bottes ou nous fait déraper; réunissant ainsi les conditions pour garantir une fatigue maximale et une saleté totale.
La cours d'eau que suit le sentier est très beau, mais nous avons dû le traverser de gauche à droite et de droite à gauche 15 fois lors de la descente. En raison de la crue printanière, c'est devenu rapidement un exercice fastidieux.
Dans un élan inspiré de Monsieur Monk, Valérie s'est astreinte à un rituel complexe chaque fois que nous rencontrions un marqueur de sentier sur la "Phelps Trail". Il y en avait une trentaine et elle n'en a pas manqué un...
En conclusion, une sortie un peu difficile en raison des conditions de sentiers. Nous avons marché 8 heures pour parcourir une distance de 12 kilomètres. Mais nous sommes revenus satisfaits à la maison avec un sixième sommet à notre actif.